Pour faire un composteur collectif, il faut constituer un groupe de personne qui portent le projet. Un noyau dur de 2 ou 3 personnes motivées peut suffire au démarrage du projet.
Informer les habitants
Pour informer les habitants, une communication locale pour faire une réunion publique peut servir à agrandir le groupe autour du composteur collectif.
Pour communiquer, les supports sont multiples :
- une radio ou un journal local ;
- à la boulangerie ou les commerces de quartier ;
- dans un centre socioculturel, via des associations, à la mairie de quartier ;
- sur les affichages publics...
Ci-après, un exemple de communication mis à disposition.
Vous pouvez également retrouver les sources pour l’adapter à vos besoins.
Exemple
Sources
Voici les sources modifiables.
Pour les personnes qui maîtrisent le vectoriel (svg fait sur Inkscape).
Un format simplifié pour le traitement de texte (fait sur Libre Office).
Se rencontrer
Pour faire une réunion, vous pouvez contacter la mairie, un centre socioculturel ou encore une association pour une mise à disposition de local. Vous pouvez aussi vous retrouver chez un particulier ou encore dehors autour d’un moment convivial.
Ce moment est dédié à présenter l’utilité d’un composteur collectif (énoncé dans « à propos »), ainsi que les étapes utiles à la mise en place d’un composteur collectif (énoncées ci-après).
Repérer le lieu
Le composteur sera placé sur une surface plane.
Du liquide des éléments compostés s’écoule légèrement, la terre peut absorber cela sans souci, contrairement aux espaces type goudron, béton ou roche. Dans le cas d’un espace goudronné, bétonné ou rocheux, il faut veiller à un apport suffisant en broyat pour réguler les jus, en particulier au fond du bac.
Cela peut être dans des jardins publics, sur le côté d’un parking, mais aussi n’importe où se trouve une surface plane accessible.
Un lieu bien visible limite les risques de dégradation.
Avoir une poubelle pas loin peut être pratique. Non seulement pour les dépôts qui ne respectent pas les consignes de tri, mais aussi pour éviter des « dépôts sauvages » de déchets qui ne viennent pas de membres du collectif.
Il faut ensuite trouver le propriétaire du lieu, qui peut être la mairie.
En France, https://france-cadastre.fr permet d’identifier la parcelle et son propriétaire.
Se former
Si vous besoin déjà utiliser un composteur collectif (ce qui n’est pas la même chose qu’un individuel !), tant mieux ;)
Sinon, pour acquérir des connaissances, contactez une structure de compostage collectif ou un maître composteur près de chez vous pour vous former.
Une structure de compostage collectif aura certainement des informations très utiles pour aider à porter le projet auprès d’une mairie par exemple !
Il faut être vigilant sur l’inscription, l’engagement et la participation des usagers. Il est indispensable que les personnes s’engagent sur les temps de permanence afin de contrôler les apports et échanger avec la population. Pour cela, des formations « référents de site » permettent la transmission de l’information aux personnes impliquées localement.
Autorisations
Si vous demandez l’autorisation auprès d’une institution pour la pose d’un composteur collectif, bien préparer son argumentaire est important.
Pour cela, vous pouvez utiliser :
- L’argumentaire environnemental / social et économique (voir le « à propos ») ;
- Les aspects financiers, si vous demandez une aide à l’installation (coûts d’installation abordés dans « financements », mais aussi les économies annuelles réalisées abordées dans « à propos ») ;
- Des photos d’un composteur collectif (extérieur et intérieur) peuvent donner une idée de l’aspect (pour éviter d’avoir d’image préconçue, surtout s’il y a une comparaison avec un composteur individuel moins bien entretenu) ;
- Le retour d’expérience de structure de composteur collectif ;
- Le retour d’expérience d’un maître composteur...